Nom : Choi
Prénom : Tae-Hyun
Age : 21 ans
Origine : Coréen
Situation : Aisée
Classe : Art Musical, Chorégraphie, 2ème année
Poste : Occupe la 4ème place au Conseil des Élèves
Job : ///
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Feat : Jungkook de BTS

♔Si Tae-Hyun à l'air d'un dur alors n'ayez pas peur trop vite car sachez que ce cher monsieur à une peur bleue de l'orage. Par ailleurs, il a toujours une petite peluche sur lui pour la serrer bien fort quand le tonnerre se déchaîne.
♔Beaucoup de gens se demandent quel est son groupe de musique préféré. Alors que le coréen se contente de répondre le nom Bad Omens, un groupe occidental assez bon, en réalité il est un fan incontesté du groupe de k-pop BTS. On lui a d'ailleurs souvent fait remarqué qu'il ressemblait beaucoup à Jungkook.
♔Il le cache énormément car cela pourrait être très mal vu, mais son objectif principal, en plus d'obtenir son diplôme, est de devenir le président du Conseil des Élèves. Il veut pouvoir contrôler chaque faits et gestes des étudiants et particulièrement des pauvres.
♔La raison pour laquelle il arrive si bien à danser est parce qu'il s'entraîne à faire les chorégraphies de BlackPink depuis ses 17 ans.
♔Sa musique française préférée est Façon Sexe de Tribal King mais il ne comprend pas trop les paroles.
♔Il parle couramment Anglais et Japonais. A l'inverse les seuls mots qu'il sait dire en Français sont "Bonjour" et "Merci"
♔Sa célébrité préférée est Psy car son extravagance l'impressionne.
♔En bonne ordure qu'il est, il a toujours du gel désinfectant sur lui au cas où il serait amené à toucher des personnes aux revenus faibles.
♔Il n'est pas rare de le voir changer de couleur de cheveux mais aussi de style de coupe. Il adore se diversifier à ce niveau.
♔Il n'a pas une vue mauvaise mais il est obligé de porter des lunettes en cours car ses yeux se fatiguent trop vite.

Aujourd'hui, la météo annonce un temps agréable, un beau soleil, une petite brise rafraîchissante le tout accompagné d'une température qui, malgré les apparences, n'était pas si haute que ça. Quelques fenêtres des bâtiments universitaires étaient ouvertes pour aérer, mais aussi pour apporter un peu de fraîcheur aux élèves. Le couloir était très peu rempli. Quelques groupes s'y trouvaient tandis que d'autres restaient dans les salles de classe. Tu étais accompagné par un ami, un tas de papiers dans les bras. D'un mouvement des doigts, tu remontais tes lunettes rondes qui ajoutaient une touche encore plus mignonne à ton physique. Alors que tu passais devant certains élèves, tu entendais leurs messes basses à ton sujet. Le premier mot qui arriva à ton oreille fut "adorable". Un sourire béant se dessina sur ton visage le temps d'une seconde. Oui, c'est souvent ce mot-là qui te décrivait le mieux. En même temps, comment pouvait-on ne pas te qualifier ainsi. Tu avais l'air enfantin certes, mais tu n'en étais pas moins sérieux dans tes cours mais aussi dans ton rôle en tant que membre du Conseil des Élèves. Outre ta beauté qui était aussi l'un de tes plus grands atouts, tu prétends te préoccuper des classes moyennes ou pauvres tout comme de tes compères. Aux yeux des professeurs et du personnel en général, tu es un élève irréprochable qui mérite sa place au conseil. Aux yeux des élèves, tu es un modèle à suivre et l'homme parfait pour certaines étudiantes. Tant que tout restait ainsi alors rien ne pouvait te faire plus plaisir.

Tu arrivais bientôt à destination. Et alors que tu regardais autour de toi, tu croisas un groupe dans lequel se trouvait ta victime préférée. Un jeune homme à la limite de la pauvreté et dont les parents peinent à lui payer ses études. Comme à l'accoutumé, son style vestimentaire était déplorable. Quant à ses cheveux, tu n'arrivais pas à savoir s'il avait mis du gel ou s'ils étaient juste gras. Tu t'arrêtas soudainement, ton ami suivait le mouvement et s'arrêta quelques pas après toi. Puis tu te mis à fixer ta proie. Ce pauvre qui te dégoûtait tant. Pourquoi était-il présent dans l'école ? Pour toi, il n'avait rien à faire ici. Il remarqua ton regard et se mit automatiquement à avoir peur.
- Excuse-moi, mais ta tenue n'est pas vraiment adaptée à cette école. Et puis cette coupe de cheveux me laisse dubitatif. Allons-nous devoir faire une cagnotte pour que tu puisses un jour arriver bien habillé ?
Tu n'attendais pas une réponse de sa part. Entendre le son de sa voix t'aurais donné des nausées. Tu haïssais vraiment ces roturiers qui se croyaient spéciaux simplement, car ils sont dans une université prestigieuse. Pour toi, ils étaient à exterminer de cette école.

22 avril 1999. Séoul. Le mannequin Park Young Nae et le PDG de Technolab Choi Tae-Ho on eu un enfant. Ce petit être qui pleurait dans les bras de sa mère, c’était toi Tae-Hyun. Le nourrisson un peu gueulard mais adorable. Tes parents ne pouvaient pas être plus heureux qu’avec un fils à leurs côtés. La plus présente était ta mère. L’entreprise de ton père était encore petite et elle lui prenait une grande partie de son temps. Tu n’avais même pas un an alors c’était impossible pour toi de t’en souvenir. Pourtant, il y a des choses que l’on n'oublie pas. La langue anglaise par exemple, tu as dû l’apprendre couramment quand tu es parti vivre à New York avec ta mère. Tu étais jeune et tu ne comprenais pas les raisons de ce départ. D’autant plus que ton père ne vous avait pas suivit. Alors pendant trois années, de tes deux ans à tes cinq ans, tu as vécu avec ta mère, les dernières années de sa vie. Toi qui aimais ta génitrice plus que tout, elle était décédée d’un cancer du sein. La raison pour laquelle vous aviez vécu à New York était parce que la médecine est plus évoluée aux États-Unis, ton père n’était pas venu pour travailler encore et gagner assez d’argent pour payer le traitement de ta mère. Et tu l’as compris beaucoup plus tard. Tout ce que tu savais, c’était que ta mère était montée au paradis, maintenant elle touchait les ailes des oiseaux et s’était transformée en ange.

Ton père avait l’impression d’avoir tout perdu. Il ne se sentait même plus capable de prendre soin de son propre fils. Alors il demanda à ses propres parents de prendre soin de lui. Au revoir New York et bonjour Kyoto. Tes grands-parents avaient décidé de passer le reste de leur vie au Japon. Alors après l’anglais, c’est le japonais que tu dû apprendre couramment. C’était bien plus compliqué à ton goût. Tu devais apprendre les katakanas, les hiraganas, les kanjis, réussir à construire des phrases cohérentes et comprendre leur signification. Et mine de rien le japonais était beaucoup plus difficile que l’anglais à tes yeux. Mais tu finis par y arriver. Et le japonais fût la troisième langue que tu connaissais presque par cœur.
Le Japon était une expérience formidable pour toi. Les paysages, les gens, tout paraissait si idyllique. Et tu étais encore plus fier de correspondre au système éducatif du pays. En primaire, tu étais le premier de l’école et au collège, tu faisais parti des meilleurs. Tu avais réussi à acquérir une certaine confiance en toi, mais surtout une intelligence dont même ton père était fier, quand bien même tu avais peu de nouvelles de lui. Tu étais quasi sûr de pouvoir entrer dans un lycée prestigieux dans le pays jusqu’à ce que ton père te demanda de revenir vivre avec lui, se sentant prêt à affronter la dure réalité qu’était la mort de ta mère. C’est avec un petit pincement au cœur que tu quittas Kyoto pour Busan, là où les locaux principaux de Technolab avaient été bougés.



Finalement, vivre avec ton père n’était pas si différent d’avant. Son entreprise avait pris de l’ampleur au point d’en devenir mondiale. Alors il redoublait d’efforts au travail, se tuait à la tâche, oubliant totalement son fils, ou presque. Néanmoins, le peu de moments que vous passiez ensemble restaient chers à ton coeur. Jamais tu ne les oublierais. Pour le lycée, il avait fait le choix de t’inscrire dans un établissement public. Il disait que tu devais t’adapter aux classes populaires et ne pas les rejeter. Pourtant, ce sont eux qui ont fini par te rejeter. Ils te frappaient, te volaient de l’argent et tout cela uniquement, car tu étais « un fils à papa », un gosse de riche qui, selon tes harceleurs, n’avait rien à faire dans cette école. Tu le cachais à tout le monde, ton père compris, bien que ça ne soit pas trop difficile. Tes notes étaient toujours excellentes, mais tu te renfermais sur toi-même. Et puis, tu t’es promis que plus jamais tu ne te laisserais marché sur les pieds. Tu avais nourri une haine immense envers les classes populaires. Au point de vouloir les faire souffrir autant, qu’ils t’avaient eux-mêmes fait souffrir. C’était la promesse d’une vengeance qui te semblait délicieuse.
Finalement, ton père remarqua les différents hématomes qui ornaient ton corps. Il apprit alors la vérité, s’excusait chaque jour de n’avoir rien vu. Et te promettait de t’inscrire dans une université privée. Cette promesse fit passer l’année scolaire rapidement. Tu obtins ton diplôme avec des notes presque parfaites. L’université privée te tendait les bras pour t’accueillir. Tu avais déjà une idée d'où tu irais, dans quelle section, comme si ton avenir entier était tracé. Mais un dernier obstacle se dressait devant toi. Quelque chose que tu ne voulais pas faire, mais qui était obligé. Le service militaire. À contre cœur, tu décidas de faire ce fichu truc avant de terminer tes études.

Deux ans passèrent. Après un calvaire dont tu pensais que jamais tu n’en sortirais. Tu pouvais enfin faire ce qui te plaisait vraiment. Avec l’accord de ton père, qui devait payer les frais d’inscription, tu entras à NIU. Il n’y avait rien plus facile pour un élève si studieux que toi d’être accepté presque automatiquement.
La vie te plaisait à NIU. Tu étais adoré des gens, tu pouvais accomplir cette si savoureuse vengeance que tu voulais tant le tout sans te faire remarquer par le personnel qui te trouvait irréprochable. C’était comme le paradis sur Terre. Et au bout de sept mois, tu fus contacté par le Conseil des Élèves lui-même qui te demanda de te joindre à eux. Connaissant leur réputation, tu acceptas sans trop y réfléchir et entra à la neuvième place du conseil. Et plus le temps passait, plus tu montais en grade, tu avais même l’impression de faire l’armée. Tu te sentais invincible fasse à ceux que tu méprisais. Et alors que la fin de l’année pointa le bout de son nez. Tu arrivas à la quatrième place du Conseil des Élèves.

Une nouvelle année démarrait. Deux mois avaient passé et tout semblait comme d’habitude. À une exception près. Ton père t’avait payé un appartement et te donnait de l’argent tous les mois. Tu étais satisfait, mais tu le serais encore plus si tu pouvais régner sur l’école en tant que Président.