A B O U T  -  H I M

descendant du Clan Yi (famille royal coréenne) ;; tape super vite (pc / portable confondu) ;; écrit vite et bien ;; oeil du photographe ;; malentendant de l'oreille gauche ;; porte son appareil en classe ;; à déjà effectué son service militaire ;; c'est là qu'il a perdu son audition ;; chaotic-neutral ;; fume de temps à autre ;; coffee-addict ;; adore la mer ;; nage régulièrement ;; nourrit les chats errants ;; sait pas cuisiner ;; ça va qu’il est ultra friqué ;; son père est un homme politique ;; sa mère biologique est une actrice aux USA ;; né hors mariage ;; cool en apparence ;; presque froid ;; attentionné envers ses hoobaes et proches ;; Il a eu au moins 4 beau-père du côté de sa mère ;; il a une plume extraordinaire ;; sérieusement, ses textes c’est du génie ;; il est aussi doué en photographie ;; sait se défendre ;; attaque tout aussi bien ;; par contre les interactions sociales ça lui prend vite la tête ;; parle coréen et anglais ;; vous dénonces sous le pseudonyme d'Anastasis ;; il a un chat noir;;

H I M


cheveux noirs ;; yeux bleu glacier ;; peau claire ;; pas d’imperfections ;; a échappé à l’acnée ;; 1m85 ;; de bonnes épaules grâce à la natation ;; de bons abdos aussi ;; un beau corps en général ;; traits très coréens malgré ses yeux ;; ressemble énormément à sa mère ;; sa mère biologique est couverte de tatouage ;; ce qui renforce son image de mauvaise mère en corée ;;

Assis au milieu de la pièce. Une clope perdue entre ses lèvres qu’il consomme lentement, la consumant. Les yeux dans le vide, le coeur dans le même état. Il écoute, sans entendre, le tic assourdissant. Le tac angoissant. Le temps qui passe, inlassablement.
Lentement, il finit par écraser le mégot mourant, se laissant glisser en arrière dans le carré doré, profitant des dernières heures ensoleillées de la courte journée d’hiver. Un sourire satisfait étira finalement ses lèvres alors qu’il jette un coup d’oeil à son portable. Les nouvelles sont prometteuses. Un nouvel élève de ruiné. Par seulement quelque clichés.
Le coréen au sang italien n’a pas de pitié. Autant éliminer la compétition avant qu’elle ne devienne trop résistante.
Ces clichés, c’est lui qui les a photographiés. A la sortie d’un bar, un lundi soir. Dommage pour les gays. Mais il ne pouvait pas se permettre de laisser l’élève en paix. Vous ne pouvez pas imaginer ce que c’est de voir les galériens remonter. Ces êtres souillés qui viennent teintés le pedigree immaculé des premiers de cordée.
C’est son rôle à Yong-Sung. L’étoile du dragon. Etoile protectrice des haut-placés. Chien de garde dissimulé au milieu des paillettes dorées.
Il n’a aucune pitié. Dans l’idée, les élèves n’avaient qu’à pas pécher. L’erreur, c’est eu qui l’ont commise. Ce sont eux, qui se sont fait attrapés. Pas lui.
Assez intelligent et roublard pour passer entre les mailles du filet. Ne pas laisser de traces. Il en est presque parano, Yong-Sung. Trois téléphones différents. Dont un avec la puce gps carrément retirée. Des cartes jetables à chaque fois. Il est doué quand il s’agit d’effacer ses traces.
Le pire, et peut-être le mieux pour lui, c’est probablement que son comportement est le même avec les gens. Des êtres remplaçables. Des cartes à jouer, au bon moment, avant d’abandonner. Il évite de s’attacher. Pour autant, il reste humain. Et ce comportement, aussi toxique pour les que les autres, a fini par creuser un trou sans fond dans son coeur, insatiable. Il a besoin d’amour, plus que tout. Mais n’en demande pas. De peur d’être blessé. De peur d’être abandonné. Parce que si lui le fait, alors d’autres en sont capable. Il n’a pas tort en soi, mais cette attitude lui apporte de nombreuses idées noires qui resortes dans ses photos. Dans ses textes.

Yong-Sung ferme ses yeux, un soupire lui échappant. Enfin, il se détend. Du stress de l’université. De sa peur de se faire dévorer. Il a soif. Soif de succès. Soif de gloire. Soif de reconnaissance. Il veut tous les écraser. Leur faire payer. Il veut se tenir debout au sommet, peu importe les regrets. C’est sa résolution. Sa mission.

Et il attend le jour où il aura enfin terminé, celui où il laissera les vagues le laver.
Et la mer l’emporter.


besoin d’affection ;; détestable ;; supporte pas son reflet ;; manipulateur ;; attentionné ;; attentif ;; aime lézarder au soleil ;; adore l’hiver ;; la mer et l’océan ;; découvrir les secrets des gens ;; très intelligent émotionnellement parlant ;; légèrement parano ;; aime pas les maths ;; ni la physique ;; déteste ses parents ;; ambitieux ;; agile ;; flemmard sur les bords ;; patient ;; misanthrope ;; parle peu ;; donne l'impression d'une bête endormie ;; et tu ne sais pas quand elle va se réveiller et montrer les crocs ;; high-functioning depression;; populaire mais pas aimé de tous;; difficile de ne pas connaître son nom;; bien vu des professeurs;; volontaire;; leader;; calme;; composé;; rit et sourit rarement;;

H I S - S T O R Y


Originaire de Séoul ;; Né un 21 Juin 1998 (22 ans français, 23 coréen) ;; mère italo-coréenne;; père politicien coréen;; adopté par son père et sa belle-mère à l’âge de 6 ans car sa mère c’était barrée aux USA sans lui ;; relation tumultueuse avec ses parents ;; assez violente même ;; est passé de l’école publique à une prestigieuse école privée ;; Bon élève dans les disciplines littéraires ;; Minimum requis dans les autres matières ;; bagarreur ;; fouteur de merde ;; proche de son demi-frère et de sa demi-soeur ;; c’est lui qui a dénoncé anonymement sa soeur quand elle sortait avec un gars alors que c’était une idole ;; il a aussi dénoncé l’abus d'anxiolytique de son frère à sa fac ;; les deux se sont fait virés ;; ils ne savent pas que c’est le boulot de Yong-Sung ;; ne le sauront jamais ;; a reprit contact avec sa mère ;; ils s’entendent plus où moins bien ;; elle le pourri de fric pour se faire pardonner ;; son père fait de même pour l’acheter et qu’il se comporte bien en public ;; du coup ils ont l’air de la famille parfaite en apparence, malgré les quelques erreures de ses enfants ;; il n’y a rien que l’argent n’achète pas ;; Yong-Sung est rentré à NIU après son service militaire ;; il a fait des coups dans le dos tout le long de sa scolarité ;; personne ne peut l’attraper ;; son but dans la vie c'est d'exposer et détruire son père;;


{KACHAK}

Le flash, familier, éblouie momentanément le jeune homme dans le froid mordant de l’hiver. Il a l’habitude, ayant grandi sous le feu de ces derniers.

Ahn Yong-Sung, né le 13 juin 1998 à Séoul. Fils illégitime de Ahn Yong-Ho.

Illégitime jusqu’à son adoption, en 2003. Ils en avaient fait tout un plat dans les infos. Comme il était généreux, Ahn Yong-Ho, d’avoir récupéré l’enfant non-désiré, eu en secret par une femme pour servir de levier. Ou du moins, c’est ce qu’on disait à la télé.

En réalité, Yi Haneul était une mineure. A peine seize ans lorsqu’elle avait accouché de son premier enfant. Et il avait fallu cinq ans à Ahn Yong-Ho pour la convaincre de quitter la Corée pour les US. Une nouvelle identité et de nombreux billets encaissés.

Echanger son enfant contre de l’argent. Pour éviter la mauvaise publicité. Pour effacer les preuves d’un crime de plus.

Un soupire. Lunettes de soleil perchées sur le nez, Yong-Sung prit le pas de sa classe pour sa troisième année consécutive dans l’université. Son garde du corps lui lâcha enfin la couenne, sachant que les paparazzis ne prendraient pas le risque de pénétrer sur les terres de l’établissement scolaire. En rejoignant sa classe, il croisa plusieurs visages familiers, qu’il salua. Quelques visages perdus. D’autres déterminés. Certains le fusillant du regard. D’autres ne pouvant s’empêcher de l’admirer. Il faut dire qu’il est bien gaulé, passant une grande partie de son temps perso dans l’eau. Immergé des pieds à la tête.

Il croise un ami, et une discussion rapide s’engage. ça va ? ça va. La même musique, qui se répète, jour après jour. Il y a des nouvelles. Apparement, des élèves de votre ancien lycée vont se pointer. Et Yong-Sung, il hausse ses épaules. De potentiels victimes en plus, a faire tomber d’un cliché s’il se mettait dans les pattes du conseil.

Parce qu’il y siège depuis si longtemps, il se sentirait presque indétrônable, invincible si son côté parano ne le gardait pas constamment sur le qui-vive, à l’affût du prochain ennemi. Oh il sait qu’il n’est pas aimé parmi les gangs. Il faut le dire, il a détruit de nombreux membres de ces derniers, allant fouiller dans leurs secrets les plus cachés. Mais c’est pour lui le seul moyen de monter, de se faire remarquer. Parce qu’il a besoin de briller.

Le plus visible il sera, le plus de mal il pourra faire à son père, alors que ce dernier tombera. Oh, Yong-Sung sait qu’il précipite sa propre chute, mais il n’en a rien à faire. Il est prêt à tout pour atteindre son but, même signer un pacte avec le diable. C’est un peu ce qu’il a fait d’ailleurs. Mais il n’en montre rien. Alors les doutes planes mais rien ne se confirme. Un chien loyal du conseil, dont la muselière est trop lâche.

Son téléphone vibre. A l’écran, un nouveau message. Une nouvelle occasion. Et aussi en fond, sa mère et sa petite fille. Elle s’est enfin posée, mariée. La petite demoiselle de 2 ans à les mêmes yeux que le garçon fixant l’écran.

C’est pour elle, qu’il veut rétablir la vérité. Il ne veut pas qu’elle soit connue comme la fille d’une prostituée. Car rien n’est plus erroné que ce qui avait été balancé à la télé.

Il se souvient malgré lui, Yong-Sung, des années dans le logement insalubre. Le vent d’hiver qui glaçait ses doigts et ses pieds alors qu’il se lovait contre sa maman, tremblant, qui lui soufflait des “désolée, je t’aime, désolée” en pleurant. Il se souvient s’être réveillé seul un matin. Puis un deuxième. Puis un troisième. Il avait faim, quand un homme en uniforme était venu le chercher. Il se souvient encore des flashs qui avaient fusés quand il avait été porté en dehors du bâtiment délabré. Il se souvient de l’hôpital, du tribunal. D’être prit dans les bras par son papa, pour les photos pour le journal. Pour la télé. Il se souvient quand on lui a dit de ne pas en parler, car c’était difficile.

Il se souvient de nombreuses personnes lui disant que ça devait être difficile de ne pas être aimé par sa mère. Il n’avait pas comprit. Car sa maman, malgré leur condition, avait toujours essayée de lui exprimer à quel point elle l’appréciait.

Il avait déménagé de Seoul à Busan, pour vivre avec son père, sa belle-mère et son frère et sa soeur. Sa belle-mère ne cessait de lui demander -ordonner- de l’appeler maman.

Il avait toujours refusé de l’accepter, créant les premières tensions. Les premières graines qui avaient rapidement germées.

D’école publique à privé. Miteuse à prestigieuse. Il était bon élève, aimé des professeurs, considéré comme discret mais à la langue mordante. Jamais victimiser, car il savait frapper. Certains avaient essayé et n’avait pas apprécié.

Yong-Sung fût tiré de ses pensées de la pire façon possible. D’une grande claque dans le dos.

“Bah alors, t’es prêt pour la rentrée ?”

“Va te faire baiser Ho-Seok.”

“Ahah, toujours autant du matin, aller vient mister ronchon, j’t’ai gardé une place.”

Il soupire mais suit, rangeant son portable dans sa poche, tenant compagnie à ses lunettes. Et ils saluent ses camarades, hochant la tête. Car c’était comme ça qu’il était arrivé où il en était.
En faisant semblant, et en se faisant les bons amis au bon moment.

Et les jours passeront, comme les saisons.
Yong-Sung se levant parfois aux aurores après une nuit d’insomnie afin d’aller capturer le monde de son appareil.
L’immortaliser. L’immobilisé.

Car finalement, il vit dans un instant figé.
Une photographie, pâle copie d’une vie.