Nom : Clark
Prénom : Shin-Ae
Age : 20 ans
Origine : Américano-Coréenne
Situation : Archi-riche
Classe : Architecture - 1ère année. (Designer MV/Paysagiste multimédia)
Poste : Stratège pour le gang des architectes.
Job : No need.
Orientation sexuelle :  Bisexuelle.
Feat : Akali - League of Legends

√ Shin-Ae est en réalité son second prénom. Elle l'a fait passer en premier avant d'entrer à la NIU. Avant, son prénom était : Eileen.

√ Au sein du gang, on l'appelle " la marionnettiste " car elle est souvent en retrait mais tire toutes les ficelles.

√ Est excellente en apnée et une assez bonne nageuse. Espère pouvoir entrer dans le club de natation.

√ Ses parents la pensent inscrite dans la section : " art musical ".

√ A le mal des transports.

√ A également une passion inavouée et non-assumée pour tous les goodies licornes existant.

√ Puisqu'elle a toujours baigné dans l'art, elle est passionnée de Street-Art et a déjà obligé son père à lui acheter un entrepôt pour qu'elle puisse tagguer les murs à sa guise.

√ Est complètement pédiophobe : c'est-à-dire qu'elle à peur des poupées et mannequins lorsqu'ils ont des visages humains. (CF : la vallée dérangeante.- Uncanny valley)

√ On ne dirait pas, mais Shin-Ae garde un œil très attentif sur la mode pour se montrer volontairement à contre-courant.

Shin-Ae possède des yeux bleus. Cette particularité lui a souvent valu quelques ennuis par le passé, puisque cela révèle ses origines métissées. Quelques personnes se servaient de cela pour lui faire la misère et la traiter comme une moins que rien. Pourtant, en dehors de cela, rien ne la distingue particulièrement des autres filles de son âge.

Naturellement, Shin-Ae à des cheveux bruns foncés, presque noirs. Elle aime les colorer dans des teintes roses ou violettes de temps en temps. A part ça, elle est toujours coiffée d'une casquette. No joke, ne vous avisez pas d'y toucher, vous pourriez vous en mordre les doigts.

La jeune femme pourrait passer pour une introvertie de prime abord tant elle est compliqué à approcher. En réalité, elle est méfiante envers les autres personnes de son âge et déteste jouer un rôle. Les gens insistant provoquent parfois chez elle une irritabilité certaine où elle poussera d'énorme soupir avant de partir de manière rustre. Mais ce n'est évidemment qu'une carapace puisqu'elle change du tout au tout quand on prend le temps d'apprendre à la connaitre.

Économe en matière de parole, elle ne parle jamais pour ne rien dire et déteste d'ailleurs les pipelettes et les moulins à paroles qui souhaitent être au centre de l'attention. Les personnes qui posent beaucoup de question et la pousse dans ses retranchements la trouble bien plus qu'elle ne veut bien l'admettre. Mais ce qu'elle ne supporte pas, ce sont les gens qui parlent de leurs vie ou qui se plaignent TOUT LE TEMPS. Particulièrement ces derniers qu'elle juge inférieur et qui l'agace à se plaindre plutôt qu'à se "battre" ou à "lutter".

Son cerveau fonctionne en permanence à toute allure, elle pense et réfléchit beaucoup pour ... Absolument tout. Elle veut prendre en compte toute les variables possibles et imaginables avant d'établir le meilleur plan d'action. Elle refuse la plupart du temps de lâcher prise, on pourrait la qualifier de grande maniaque du contrôle. C'est pour cela qu'elle déteste les surprises et les imprévus, elle aime les minutage précis et est toujours réglée comme une horloge. De loin, on pourrait penser à une forme d'autisme mais sa mère l'a faite testée.

Malgré ses airs de porc-épic, la jeune fille sait passer des moments agréables quand vous arrivez à détruire ses barrières de protection pour l'approcher, elle se révèle alors comme une amie/connaissance fidèle et prête à tout pour vous. Il faut donc du temps et de la patience pour la considérer comme une amie, et c'est encore plus long pour qu'elle vous considère ainsi.

Même en faisant partie d'une "élite" de par sa richesse et son patrimoine, elle n'en tire aucune satisfaction. Certes, elle ne manque jamais de rien et peut obtenir tout ce qu'elle souhaite mais elle n'est pas du genre à s'en vanter ou claquer des sommes hallucinantes à tout bout de champ. Parfois au grand dam de sa mère qui souhaiterait une fille plus coquette. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle est entrée dans le gang d'architecture, déjà, parce qu'il dégage une puissance et une fierté qui la fascine et ensuite parce qu'elle adhère complètement à l'idée de renforcer un peu le mental des autres élèves sans dignité. Si elle ne participe pas plus activement que ça au "bullying" massif de l'université, elle ne s'y oppose par forcément. Ce qui crée en elle un petit sentiment coupable puisqu'elle se trouve légèrement hypocrite : Elle, elle ferait tout pour ne pas retomber sous un statut de "victime".

Contrairement aux autres membres du gang, Shin-Ae est ce qu'on appelle un petit gabarit. Elle ne manque pourtant pas de vitalité et d'endurance, ni de hargne quand il s'agit de se battre, ce qui lui manque, c'est un peu la force brut des gros bras. Heureusement, elle compense avec son intelligence et sa réactivité. Son besoin d'appartenance est l'un des plus gros biais de raisonnement faussé qu'elle peut avoir. En effet, cela la poussera à se conformer à certaines personnes même si au fond, elle pensent des choses différentes. Attention, elle n'est pas cependant influençable et ne retournera pas sa veste au moindre coup de vent.

- Oh s’il te plait maman ! Encore une fois, juste une !
- Bon, d’accord mais après tu files au lit sans discuter …
- Promis.

« Le soir tombait sur Manhattan. Une jeune femme, coréenne, s’y était rendue quelques semaines plus tôt pour organiser un grand vernissage dans une galerie d’art assez renommée de l’époque. Comme il disaient, c’était : « The place to be ». A moins d’une heure de l’ouverture l’homme qui avait commandité la soirée, une jeune chef d’entreprise ayant hérité des affaires familiales trop tôt, voulut annuler le vernissage.  Cependant, Eun-Jung – La jeune femme –  ne l’entendit pas de cette oreille. Elle sorti précipitamment de la galerie, laissant en plan ses collaborateurs et héla le premier taxi qui passait par là. Elle dût cependant s’y reprendre à plusieurs reprises avant qu’un chauffeur ne daigne s’arrêter.
Vingt bonnes minutes plus tard, elle faisait le pied de grue devant l’entreprise la plus en vogue du moment : Clark Industries. Furibonde, quand le jeune PDG sortit enfin, elle bondit dessus pour lui crier ses quatre vérités en pleine face : Il était un con… hmm. Quelqu’un d’extrêmement arrogant, égoïste et qu’il n’avait pas le droit de traiter ainsi les ressortissant qui avaient tout fait pour que la soirée soit une réussite.
Sonné puis intrigué par cette furie asiatique, il avait passé des mois à la convaincre que sa première impression sur lui était erronée et voulait absolument qu’elle lui offre un dîner et ensuite, la possibilité de se racheter. Peu rancunière, elle finit par accepter l’offre de se racheter, mais refusait farouchement l’idée de passer une soirée avec lui. Il se rencontrèrent néanmoins à de nombreuses reprises pour recréer un événement d’envergure qui fut une franche réussite. Forte de ce succès, la jeune femme rentra ensuite en Corée pour poursuivre sa carrière. Seulement, Stefan – le PDG – ne l’entendait pas de cette oreille et vint lui courir après jusque-là, justifiant sa présente par l’achat de succursale. A force, il finit par convaincre la jeune femme de sortir avec lui …. Depuis, il ne se sont plus jamais quitté. Heureux, ils se sont mariés aux Etats-Unis et ont désormais une merveilleuse petite fille... »

Eun-Jung eut, à cet instant précis, un sourire plein de tendresse. Sa fille, Shin-Ae avait déjà six ans et était une petite fierté pour ses parents, plutôt populaire à l’école, ramenant toujours de bonnes notes, elle n’était peut-être pas la première mais se situait très certainement dans le classement des meilleurs élèves. Tout était fait pour qu’elle puisse devenir une belle jeune femme épanouie. Encore quelques années comme ça, et on aurait pu penser qu’une bénédiction opérait vraiment sur cette petite famille. Mais toute les bonnes choses ont une fin. Quand elle eut fêté ses 11 ans, sa mère reçu un appel de ses parents restés en Corée. L’une de ses tantes tomba soudainement malade et sa mère multiplia les voyages entre Manhattan et le nord de Busan. Tout cela n’était pas sans conséquence puisque cela attisait des tensions au sein du couple. Il décidèrent donc quelques mois plus tard de s’installer définitivement en Corée. La petite finit l’année scolaire en cours à distance et ne fait son entrée dans l’école coréenne que l’année suivante.

C’est pour la jeune fille, un énorme changement. Il n’était pas rare de voir des gens jeté des coups d’œil insistant quand la petite famille sortait, mais rien ne l’avait préparé à l’enfer de la scolarité en Corée. Au début, c’était à cause de son accent, des remarques anodines d’enfants stupides. Peu à peu, cela s’est mué en une véritable chasse à la sorcière. Les insultes se faisaient de plus en plus virulentes. Elle qui avait toujours eut des amis, et était plutôt populaire, ne comprenait pas la situation et comme tout ce qu’elle disait lui revenait en pleine face, elle finit par se refermer comme une huitre. A la maison, elle se précipitait toujours dans sa chambre. C’est à cette période qu’elle convainquit son père de pouvoir bénéficier de son propre ordinateur portable. Déjà, pour rester en contact avec ses anciennes amies – qu’elle perdait petit à petit de vue en réalité – et ensuite pour tous les bienfaits que cela pourrait apporter à sa scolarité. Très curieuse de nature, elle se découvrit une passion pour les arrangements vocaux et le montage vidéo. Dans son temps libre, en bonne autodidacte, elle apprit à maîtriser les différents outils. Certes, cela ne changeait rien à sa situation à l’école, mais elle éprouvait maintenant un sentiment de sécurité quand elle faisait ce qu’elle aimait. Elle pouvait lâcher prise et dire les choses autrement qu’en y posant simplement des mots.

Il fallut un certain temps avant que ses tortionnaires ne s’intensifient encore. Jusque-là, il n’était pas rare qu’en plus des insultes et des rumeurs, elle se fasse pousser dans la boue ou dans des flaques – ce qu’elle justifiait auprès de ses parents par une maladresse imaginaire. Après les cours, les gamins les plus populaires et les plus hargneux envers elle, s’approchèrent pour l’inviter. Flairant le coup fourré à plein nez, elle insista pour rentrer chez elle le plus vite possible mais ils ne l’entendaient pas cette oreille. Frustré qu’elle ne se laisse pas faire, il l’attrapèrent par les cheveux pour la tirer derrière le gymnase, il commencèrent par la frapper, tirant ses cheveux puis ses vêtements jusqu’à les déchirer. C’est là que l’un d’eux eut la merveilleuse de prendre des photos honteuse et de les publier…

Malheureusement, les parents de Shin-Ae qui avaient fini par se douter de quelque chose, apprirent rapidement « l’incident » par qui ? Aujourd’hui encore, elle n’est pas réellement sûre de la façon dont ses parents s’y sont pris. Mais secrètement, elle ne les remerciera jamais assez. Son père, sanguin comme tout bon américain qui se respecte arriva à l’école pour faire un scandale, menaçant les gens à tour de bras de leurs coller des procès. D’ailleurs, la famille de celui-ci qui avait publier les photos n’y échappa pas. Pour Stefan Clark, aucun accord à l’amiable n’est possible quand on touche à la prunelle de ses yeux. Elle ne retourna plus en cours et finit sa scolarité à la maison dans les meilleurs conditions, professeurs particuliers, activités extra-scolaire exemplaires. Elle rejoignit un club de natation – où elle portait des lunettes de plongée foncée en permanence par peur d’à nouveau être la cible de moquerie – et suivit des cours de self-défense pendant quelques années.

Quand elle annonça à ses parents son envie d’aller à l’université, ils étaient ravis, pensant que les séquelles de ces évènements étaient définitivement derrière elle. Elle commença à exposer son plan pour entrer à la NIU mais ses parents s’emballèrent et ne la laissèrent pas le moins du monde exposer qu’elle s’était inscrite en architecture. Sa mère la voyait déjà grande idole et, à ce jour … Elle n’a toujours pas démenti.

A force d'avoir été malmenée, et à force de lecture diverse et variée, Shin s'est parfois retrouvée dehors à observer les gens. Ceux qui se rencontrent, ceux qui se connaissent depuis longtemps ... En un coup d'oeil, elle peut prévoir les actions de chacun et à un très haut taux de réussite. En Arrivant à la NIU, au début, elle a commencé à raser les murs et à baisser les yeux quand elle croisait les gens, mais d'un oeil discret, elle continuait de les observer, de les analyser. Grâce à ces excellentes notes, elle s'est fait remarqué et à prouver certaines de ses compétences à un "recruteur" pour le gang des architectes. Elle s'était fait un nom dans le monde des paris et ils ont fini par la remarquer de par son haut taux de réussite. En analysant des pronostics, des statistiques et des données, elle s'est vite fait une place puisqu'elle arrivait à prédire les actions de ses rivaux. Avec une marge d'erreur relativement basse. C'est ainsi qu'elle est montée au rang de stratège assez rapidement, lui permettant d'avoir un peu plus confiance et de ne plus baisser les yeux ... C'est, après tout, l'un de ses meilleurs atouts.