Nom : 고, Go, nom de famille qu'il hérite d'une génération entière d'artistes.
Prénom : 기훈, Gi Hoon, contraction des noms de ses deux grands-pères, Gi Eun, son grand-père paternel, décédé avant sa naissance, et Jae Hoon, son grand-père maternel, qui lui a transmis sa passion pour le chant.
Age : Gi Hoon a soufflé cette année sa 19ème bougie, le 3 mars, comme chaque année.
Origine : Le jeune homme est coréen. On lui a raconté que des chinois se sont infiltrés dans sa lignée aux alentours des années 1800, mais cela lui semble bien trop lointain pour qu'il en tienne compte.
Situation : Notre cher Gi Hoon roule sur l'or. Son père, réalisateur assez populaire en Europe (où il a vécu des années, et vit encore quand il travaille) et sa mère, autrice de livres allant d'un public enfantin à un public plus adulte, gagnent très bien leurs vies et donnent bien assez d'argent à leur fils unique pour payer les frais de scolarité de la NIU et vivre bien au-delà du strict minimum. En d'autres mots, il est riche.
Classe : Gi Hoon vient de faire son entrée à la NIU et suit le cursus Chant. Il est donc en première année.
Poste : Le jeune homme n'a aucun intérêt pour le conseil des élèves ou les gangs et ne souhaite pas les intégrer.
Job : Il ne travaille pas, d'abord parce qu'il n'en a pas besoin, mais aussi parce qu'il s'est promis que son premier emploi sera Idol.
Orientation sexuelle : Gi Hoon est bisexuel. Toute sa vie, il a été attiré à la fois par les femmes et les hommes mais ne s'est jamais affiché avec le sexe masculin, seulement avec les femmes. Ses parents ainsi que le reste de sa famille (et beaucoup de ses proches ami.e.s), qui se tiennent plutôt du côté conservateur dans le débat sur l'homosexualité, ne sont pas au courant. Il tente de cacher son attirance pour les hommes autant qu'il le peut, ayant peur que cela impacte la carrière qu'il veut avoir.
Feat : Katsuki Yuri, de Yuri!!! On Ice

# a déjà essayé d’entrer dans des agences mais n’a jamais été retenu.
# préfère rester chez soi à s’entraîner plutôt qu’à sortir.
# n’a aucun réel intérêt pour la popularité mais tente de rester populaire pour multiplier ses chances d’obtenir son diplôme et de devenir Idol.
# malgré les nombreuses tentatives d’apprentissage et les heures de cours et d’entraînement, Gi Hoon ne peut pas aligner deux mots en anglais ; il peut cependant parler assez bien japonais (ayant de la famille au Japon) et se débrouille bien en français (son père travaillant énormément en France).
# lit énormément, contrairement à ce que l’on pourrait croire.
# a déjà voulu participer à des télé-réalités américaines.

La famille Go a toujours placé l’apparence assez haut, tout en considérant qu’elle ne faisait pas tout.  Dès son plus jeune âge, Gi Hoon a dû faire du sport, commençant par des sports plus « masculins » comme le football ou le basketball, puis la danse lorsque le jeune homme a confessé son envie de devenir Idol. Sembler sportif est quelque chose de très important chez les Go.
Ce que l’on peut considérer comme la beauté de Gi Hoon est quelque chose de naturel : il est légèrement plus grand que la moyenne (1m75), a une peau très pâle naturellement et un métabolisme fonctionnant tellement bien qu’il n’a pas réellement besoin de faire du sport ou même faire attention à ce qu’il mange pour rester mince. Ses yeux et cheveux noirs ne le font pas sortir du lot mais ceci n’est pas le but de Gi Hoon. On retrouve également une certaine dualité que beaucoup aiment, dualité qui se manifeste dans différents contextes : le Gi Hoon du quotidien est un jeune homme à lunettes, à peine sorti de l’adolescent, qui a un visage innocent et qui cherche à se faire une place dans le domaine de la musique ; le Gi Hoon que l’on peut qualifier de trainee ou performer est quelqu’un qui entre dans l’archétype de l’homme : quelqu’un de fort, avec un visage dur et qui tente de se montrer viril et masculin.

D’un point de vue caractériel, Gi Hoon est quelqu’un de très concentré sur ce qu’il veut. Gentil et attentionné envers celle et ceux qu’il aime, il n’en oublie pas ses objectifs principaux : être le meilleur et devenir Idol. Il est prêt à tout pour atteindre son but, même à passer outre ses proches, à manquer des événements que d’autres jeunes n’iraient pas manquer, à ne pas participer à certaines soirées pour s’entraîner et battre tout le monde. Peu intéressé par la popularité, il reconnaît que celle-ci est importante pour réussir dans le domaine du divertissement et essaye d’en avoir une correcte, assez pour être connu et augmenter ses chances de débuter mais aussi assez pour survivre à l’école. Cette envie d’être le meilleur peut le rendre quelques fois … méchant, pour être gentil, allant jusqu’à chercher à saboter la personne à la provoquer quand un.e professeur est proche (il sait très bien mentir et utiliser son visage innocent pour se faire passer pour la victime). Cependant, pour celles et ceux qui ne sont pas sur ce chemin, il sera quelqu’un de particulièrement affectueux, gentil et qui est même prêt à aider en cas de besoin. Élevé par des parents très portés sur le fait d’aider leurs prochains, il a pris ce trait de caractère et considère que venir en aide à celles et ceux dans le besoin est la moindre des choses quand on peut se le permettre.

C’est le 3 mars 2001 que Gi Hoon vient au monde, en plein milieu d’une tournée nationale de sa mère et d’un tournage européen de son père. Dès sa naissance, Gi Hoon est un enfant adoré de ses parents : malgré leurs carrières respectives, les deux sont très présents (pas toujours physiquement mais toujours mentalement) et accompagnent autant que possible leur enfant durant son développement.

Gi Hoon n’a pas passé les premières années de sa vie en Corée du Sud. Né là-bas, il déménage avec ses parents à un an seulement en France, où il vivra jusqu’à la fin de la cinquième. Pendant ces onze années passées là-bas, Gi Hoon ne connaissait la Corée que comme un lieu où une partie de sa famille vivait et où il allait chaque mois de juillet alors que les autres enfants de sa famille étaient également en vacances.
Ainsi, pendant des années, il était pris entre deux cultures : celle qu’il voyait à l’école et dans la rue et celle qu’il avait à la maison, qu’il retrouvait dans sa famille en Corée.

Rien de bien spécial se passa durant les douze premières années de la vie de notre petit Gi Hoon : il se développait comme n’importe quel enfant. Son père était souvent absent toute la journée mais rien ne l’empêchait de jouer avec son enfant le soir où les jours où il ne travaillait pas. Sa mère, en tant qu’autrice, avait la chance de pouvoir travailler à n’importe quel endroit du monde, tant qu’elle pouvait envoyer son manuscrit (et plus tard son fichier word) à son éditeur en Corée

La famille Go retourna en Corée quelques temps après les treize ans de Gi Hoon. L’année scolaire française était terminée et ses parents refusèrent de le faire arriver en cours d’année dans une école coréenne (surtout que son coréen était, à l’époque, plein de lacunes, le français ayant pris le dessus sur la langue de ses parents). Pour qu’il ne soit pas en retard sur les autres élèves, ses parents engagèrent des professeurs particuliers pour combler les trous dans son éducation, professeurs qui lui donnèrent des cours du mois de septembre (période de rentrée des classes française) au mois de mars, début du premier semestre à l’école coréenne. Ses professeurs l’aidèrent à améliorer son coréen tout en l’habituant au rythme plus intense des études coréennes. Ce fut une période difficile pour l’adolescent mais il finit par s’y habituer. À l’aide de ses professeurs, il ne fut pas le premier de sa classe en mars mais il eut des résultats convenables.

C’est à son arrivée en Corée que Gi Hoon a commencé à « changer ». Alors qu’il avait aux alentours de quatorze ans, il s’est rendu compte qu’en plus de regarder les filles de sa classe, comme tous les autres, il regardait aussi les garçons. En mentionnant subtilement l’homosexualité avec sa famille, il a très vite compris que c’était un sujet qu’il ne devait pas aborder et que ses parents ne pourraient jamais le savoir. C’est également à ce moment qu’il développa l’envie de devenir Idol et qu’il commença à prendre des cours de danse. Cela renforça l’idée qu’il devait cacher sa bisexualité pour ne pas endommager la carrière qu’il essayait déjà de construire à l’époque.

Gi Hoon passa le reste de sa scolarité à étudier, comme beaucoup, tout en passant quelques auditions pour devenir trainee. A chaque fois, il ne fut pas accepté. Il décida malgré tout de persévérer, prit des cours de danse (très vite remplacés par des cours de chant quand ses parents refusèrent de lui payer les deux, considérant que cela pourrait empiéter sur sa réussite scolaire) et réussit à convaincre ses parents de lui payer les frais de scolarité pour entrer à la NIU, leur promettant de faire tout ce qui est en son pouvoir pour atteindre son objectif et entrer dans une agence d’Idol. Il est désormais étudiant en musique à la NIU, spécialisé dans le chant (s’essayant à la fois au chant et au rap) tout en suivant des cours de danse pour ne pas perdre les quelques années de pratique durant son adolescence.