Nom : Kim
Prénom : Nam-Seok
Age : 20 ans
Origine : Sud-Coréen (Daegu)
Situation : Pauvre / Modeste, vit en s'occupant de sa grand-mère, dans une maison qui n'a même pas de chauffage.
Classe : Art Musical 1ère année - Spécialité Danse.
Poste : L'inutile à racketter
Job : Barman dans le quartier de Haeundae, seul possibilité pour lui de tenir le coup financièrement, car la bourse c'est pas vraiment assez.
Orientation sexuelle :  Hétérosexuel, 100% confirmed, de toutes manières ceux qui se posent des questions là-dessus ils ont juste beaucoup de temps à perdre.
Feat : Makoto Yuuki - Persona 3 FES / Wang Junkai

164,7 cm ✬ 54kg ✬Signe Astrologie (Occident / Chinois) : Verseau / Dragon ✬ Animal Totem : le panda ✬ Fleur Totem : l’Edelweiss ✬ Ses yeux distinguent mal les perspectives et la profondeur ✬ Fana’ de la couleur bleue ✬ quand il a un supplément de salaire, il s’autorise une teinture de cheveux ✬ En bleu du coup ✬ sa famille est catholique pratiquante ✬ Lui de même ✬ Aime secrètement les doughnuts au sucre ✬ Mais c’est trop cher pour lui alors il en mange pas souvent ✬ Lis des mangas dans les magasins et bibliothèque à défaut de se les acheter ✬ Les gros chiens lui font peur ✬ Les petits en revanche, il les trouve adorable ✬ Sa grand-mère est sénile et le prend pour son père ✬ Il prépare du porridge pour elle tous les matins, car cette dernière n’a plus de dents ✬ Il s’occupe aussi de lui couper les cheveux ✬ en parlant de cheveux, il les laisse pousser assez long pour ne pas avoir à les couper trop souvent ✬ Est d’ailleurs plutôt bon pour cuisiner ✬ Ses nouilles jajangmyeon sont exceptionnelles ✬ Il les fait sans viande par contre, car trop cher pour son budget ✬ dort dans la cuisine de la maison car il fait plus chaud ✬ Galère à parler Anglais, pourtant il y met les efforts, mais ça marche pas, il comprend pas la logique de la langue ✬ Boursier ✬ écoute majoritairement du hip-hop underground ✬ Apprends beaucoup de chorégraphie venant de clip de K-pop ✬ Ce qui fait qu'il squatte pas mal les ordinateurs à l'académie pour visionner les vidéos "Dance Practice" ✬ Actuellement il apprends celle de "The 7th Sense" ✬ Il galère à mort ✬ possède encore un téléphone à clapet ✬ et un lecteur mp3 ✬ Il peut pas s’en racheter des neufs alors il y fait hyper attention, ça en devient limite compulsif ✬ a défaut d’avoir un animal de compagnie, il fait pousser des géraniums sur les rebords des fenêtres ✬ Abstinent ✬ a déjà tenté de sortir avec une fille ✬ cette dernière l’a recalé car il était pauvre ✬ Depuis il n'a pas retenté l'expérience ✬ N'a jamais eu de copine du coup ✬ évite très largement les conflits s’il est le seul impliqué ✬ Par contre si tu t’en prends à une personne qu’il aime, il aura pas d’hésitation à te foutre son poing dans la tronche ✬ fan de sudoku ✬ prends toujours des journaux papiers pour pouvoir en faire ✬ les réseaux sociaux, il connaît pas ✬ la télévision qu’il y a chez lui est un vieux modèle à écran cathodique qui ne diffuse que 6 chaînes ✬ fait de la récup’ de vêtements pour avoir une garde-robe plutôt ok, même si c’est trop grand pour lui ✬ est passionné par l’histoire de la Turquie ✬ Aimerait bien visiter ce pays un jour ✬ a un carnet de poème qu’il cache à tout le monde sous son futon ✬ s'amuse encore à marcher en équilibre sur les rebords de trottoirs ou les murets.

Cela tient à si peu de chose, la survie, c’est le genre de chose où l’on se dit que l’on peut s’en sortir, qu’on pourra trouver une vie normale, qui ne nous met pas à risque à chaque petite minute qui s’écoule, et que tout ira bien, tout en ayant, avoir envie de se jeter du haut de la falaise pour pas souffrir à cause du ventre qui se tord, les boyaux qui s'emmêlent, et finir par se digérer de l’intérieur.

C’est en hiver dans un bar de Haeundae peu connu du public dont la population totale se résumait bien souvent aux même employés de bureaux qui viennent prendre leur bière quotidienne après le travail pour décompresser des journées finissant à 20h du soir, que je l’ai vu la première fois, avec son air ahuri et son apparence de jeune, qui faisait étrangement tâche dans ce monde où les plus vieux se retrouvait.
Dans un premier lieu, je me posa à ma place habituelle, près du comptoir et l’appela pour qu’il me serve à boire, demandant une bière. Il semblait hésitant dans la façon dont il prenait le verre, et pour le placer sur la tireuse. C’était assez particulier à voir, c’est comme s’il ne voyait pas ce qu’il faisait. Mais trêves de bavardages.
Je commençais alors à déguster ma bière. Vous ne pouvez pas imaginer à quel point c’est agréable d’en boire une après le travail. N’ayant pas d’autres clients arrivant sur le moment, ce jeune homme retourna à un coin du bar, penché sur un cahier. Ce dernier commençait à m’intriguer un petit peu. C’est comme cela que j’ai commencé à engager la conversation avec lui, parlant de tout et de rien.

Il n’était pas malpoli, c’était même tout le contraire. Sa façon de parler semblait toujours marqué d’un profond respect à chacune de ses phrases, sa voix était d’ailleurs assez apaisante, il n’était pas de ceux qui se permettent de parler fort, et s’étaler en longueur dans ce qu’il disait. Chaque phrase était très brèves, concises, pas un mot plus haut que l’autre, on aurait presque dit qu’il s’effaçait volontairement dans la discussion, préférant m’écouter parler plutôt que raconter sa vie. Il semblait cependant fixer intensément l’extérieur, ce qui me donnait l’impression qu’il ne m’écoutait pas plus que ça. Il m’expliqua un peu plus tard la raison de cette fixation vers la porte : “S’il n’y a pas de client, je ne pourrais pas manger ce soir.”
Mon sourcil se haussa à cette affirmation. Pourquoi ne pourrait-il pas manger? La question me brûlait sur le bout de la langue, sans doute de la curiosité mal placée de ma part… Mais il balaya cette dernière comme si de rien était, en souriant avec une expression un peu gêné “oh, ce n’est rien, oubliez ce que je viens de dire, s’il vous plaît. ça sera mieux comme ça.”

Je ne saurais dire jusqu’à quel point la conversation s’est éternisée, mais je me souviens aussi lui avoir proposé à un moment de lui payer un verre, histoire que je ne sois pas seul à boire, m’attendant à ce qu’il accepte. Il n’en fut rien, il refusa ce dernier, encore, et encore, malgré mon insistance… s’en était presque vexant, mais c’était comme ça… Je m’étais d’ailleurs mis à lui raconter mes années de jeunesse, mes études, et mes regrets de ne pas avoir travaillé autant que je l’aurais dû pour obtenir une bonne position et les soucis que j’avais eu plus jeune avec quelques voyous qui m’en voulaient. À ma grande surprise… il se mit à s’ouvrir à ce moment là, me racontant ce qu’il se passait dans sa vie.

“-Ce que vous me racontez monsieur, cela me fait penser à moi actuellement. J’ai l’impression que quoiqu’il se passe, on essaie de me briser les jambes sur mon chemin pour m’empêcher d’avancer, que je reste au fond, dans la misère…Oh, mais ne vous inquiétez pas pour moi, j’y survivrais.”

Ses yeux m’ont alors marqué. Car malgré son sourire, malgré sa gentillesse semblant faire trop pour être réelle, ses yeux eux, semblaient emplie d’une profonde tristesse.

“-... au fond, il faut croire que je survis toujours…”

Ces paroles prononcés, il perdit son sourire et tourna son visage de profil, laissant ses cheveux mi-longs recouvrir la partie droite de son visage. Je ne sais pas si ce que j’ai vu à ce moment était réel ou non, sans doute devais-je être un peu trop éméché pour le remarquer correctement, mais les larmes avaient gonflées dans ses yeux, et avant qu’elles ne tombent, il les essuya de sa manche.

“-Excusez-moi, j’ai un cil dans l’oeil...”

Après avoir essuyé ses yeux, je me mis à faire un peu plus attention aux détails de son visage. Il semblait avoir des cernes plus ou moins marqués, sans doute marquant une fatigue importante à cause de ce qu’il faisait.

“-Hm… du coup, j’étudies à la NIU… vous en avez entendu parler? C’est une école pour les métiers liés au monde des Idols. Je me demande parfois ce que j’y fais. Je n’ai pas tant de talent que ça au fond… Mais bon, je m'efforce quand même de travailler correctement à l’académie, et ici pour payer mes études… C’est épuisant, mais… ça sera toujours mieux plus tard non…? Enfin, je ne risque pas de devenir une Idol, après tout, il y a toujours meilleur que moi...”


Dans les informations supplémentaires non-cités dans cet extrait : Nam-Seok ne supporte pas les personnes qui se plaignent de tout et n’importe quoi par rapport à l’argent et la valeur des choses, en ce sens, les gens qui se plaignent que les vêtements de marques, la nourriture de restaurant ou encore les soirées sont trop chères, car en comparaison sa vie est un véritable cauchemar au niveau financier.

Étant donné qu’il est très souvent fatigué, il donne l’impression d’être rêveur ou d’avoir des troubles de l’attention en cours. Son train de vie est juste difficilement tenable sur le long terme. il est extrêmement nerveux par rapport aux retards en cours.

Il fait attention à ses comptes au centime près pour ne pas finir dans une trop mauvaise situation en fin de mois… Cependant, il serait du genre à payer trop par rapport à ses moyens pour faire plaisir à une fille qu’il aime.

T.W : Incendie - Suicide - Harcèlement

(Attention : ceci est une histoire de fiction s’inscrivant dans la réalité. Certains éléments de l’histoire s’inspirent fortement de l’incendie criminel du métro de Daegu de 2003, cependant toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé serait purement fortuite)

Les gens sont répartis en catégories bien distinctes dans la société. Ces catégories sont inhérentes à chaques personnes en fonction de leur génétique, l’environnement dans lequel ils ont grandis, la mentalité qu’ils ont développé au fur et à mesure de leur éducation.

Il y a généralement à la tête de ce monde, les lions, ceux qui ne se donnent même pas la peine de regarder les faibles, les méprisent en ne leur accordant aucune importance. Ils ne s’occupent même pas de savoir si leur vie est bonne ou non, la seule chose à laquelle ces personnes pensent consiste à rester au sommet.

Ces derniers sont bien souvent accompagnés de loups, ceux qui rôdent près des forts. Ces derniers ne peuvent pas écraser dans leur poigne les plus faibles par la simple force des choses, mais usent bien souvent de leur position pour rendre la vie de ceux qui se trouvent en dessous d’eux désastreuses.

En dessous dans cette chaîne, il y a les hyènes. Des personnes pathétiques, qui voudraient avoir la même position que les loups ou les lions, mais ne peuvent pas l’atteindre. Car ils n’ont pas le pouvoir, ils n’ont pas la force de se mesurer à ces derniers, alors pour assouvir leur volonté de puissance, ils s’adonnent bien souvent aux pires crasses que l’on puisse trouver. Ils sont alors les plus dangereux pour ceux qui se trouvent en dessous d’eux.

Ce sont ces prédateurs qui ont forgés ce que ma vie a été jusqu’à présent.


Ma famille n’a jamais été riche. Mon père était un simple technicien travaillant dans un Chaebol axé sur l’industrie automobile, tandis que ma mère était une vendeuse dans une boutique dans le centre de la ville. Après m’avoir posé à la garderie, elle se rendait alors à son travail en prenant la ligne de métro N°1 menant à la Station Daegok, aux alentours de 9h30.

18 Février 2003.

Pour ma mère c’était une journée comme les autres. Elle m’avait posé à la garderie comme à son habitude, mais à la différence des autres jours, elle est arrivé légèrement en retard à la station pour prendre le métro à son heure habituel. Pas de soucis avec cela pour le moment, elle décide d’attendre le prochain. Il faut savoir que durant cette période, les boutiques et autres cafés ouvraient généralement les lieux vers 10h30 du matin. Il n’y avait alors pas la peine de se précipiter. Elle monta alors tranquillement dans le métro d’après, le véhicule N°1079, dans le 5ème wagon, et alla s’asseoir à un siège se trouvant près de la porte.

Au milieu de tout cela, il y avait dans ce wagon un homme assez âgé. Un conducteur de Taxi au chômage, d’une cinquantaine d’année. à première vue, il n’y avait rien d’anormal avec cette personne, pourtant on pouvait remarquer deux choses chez lui. Premièrement, il avait une partie de son corps qui était paralysé. Cette personne avait été victime deux ans plus tôt d’un accident cardio-vasculaire ayant détruit une partie de son cerveau et l’a laissé comme cela. Non-satisfait et en colère contre le système de soin qui n’avait pas pu le soigner totalement, un sentiment de violence et de dépression a grandi en lui au fur et à mesure. Deuxièmement, il transportait avec lui deux sacs, contenant des bidons d’essence, de diluant à peinture, ainsi qu’un briquet. Il comptait se suicider en emportant avec lui un maximum de personnes.

Rien d’inquiétant, les gens l’ignorant jusque là.

9:53

C’est en quittant la Station de Banwoldang à cette heure-ci que l’homme commença à ouvrir les réservoirs de produits inflammable et le briquet, alertant les autres passagers qui tentèrent de le stopper.

“Arrêtez-le ! Il veut mettre le feu !”

Pouvait-on entendre dans le wagon.
Les passagers allaient réussir à le maîtriser, et tout allait s’en sortir pour le mieux, il n’y avait pas de vraie raison de s’inquiéter, car rien n’allait se passer, n’est-ce pas? C’est pourtant tout le contraire qui se produisit. Un des bidons d’essences s’était ouvert et a commencé à se déverser dans le wagon, avant de prendre feu au contact de la flamme du briquet, et le feu se propagea alors rapidement dans tout le wagon.

Le train arriva dans la station de Jungangno un peu plus tard, le wagon ayant pris feu, et s’était propagé deux minutes plus tard au reste des voitures du train.

Et ainsi, une hyène, pris la vie de ma mère, mais je n’étais pas au courant, puisqu’après tout, j’étais en train de jouer, de façon insouciante avec de gros blocs de Lego à la garderie, avec d’autres enfants.

Mon père après cela, fut profondément choqué. La femme de sa vie était morte à cause d’un incendie criminelle. Il n’y avait au final pas grand chose qu’il pouvait faire pour changer la situation, mais il décida tout de même de penser à l’avenir, de ne pas se laisser abattre, et chercha à m’élever seul.

Que pouvait-il penser cependant lorsque, tout ignorant que j’étais, je lui demandais :

“... où elle est Maman? Est-ce qu’elle va revenir?”

Et à cette question, il me répondait “Maman est parti pour un long voyage. On ne la verra pas avant longtemps.” juste avant que j’aille à l’école ou avant de dormir, et qu’il quittait la pièce pour pleurer une fois que je ne le voyais plus.


Automne 2008

La Crise financière avait atteint un pic sans précédent depuis le début des années 2000, et les coups bas étaient alors monnaie courante dans les entreprises, et les éléments que ces dernières ne souhaitaient pas conserver étaient alors mise à l’écart. Le travail imposé était plus grand que celui des autres, quitte à les pousser à bout.

C’est ce qu’il se produisit pour mon père, qui en 2011, après avoir passé trois ans dans l’entreprise à vivre un Enfer pour lui permettre de continuer à s’occuper de moi, donna finalement sa démission. Impossible pour lui de retrouver du travail, car son âge ne convenait plus à la demande de l’emploi, et impossible aussi de pouvoir vivre sur les réserves qu’il avait réalisé sur les dernières années, trop faibles pour tenir ne serait-ce que 3 mois avec un enfant à charge.

L’année scolaire se terminant, mon père m’envoya alors chez mes grands-parents dans le quartier de . Il avait remplie pour moi un dossier d’inscription dans un collège de la ville de Busan, dans le quartier de Gamcheon.

Le corps pendu de mon père fut retrouvé 1 mois plus tard dans notre appartement de Daegu. Ainsi les lions et les loups avaient pris la vie de mon père.

Pensez vous que cela s’arrêterait là? Pas exactement. Les années de collège n’était pas la meilleure période que j’ai connu, mais fut très instructive pour moi sur les raisons qui ont pris mon père et ma mère.
Je n’étais pas l’élève le plus populaire, très loin de là. Étant relativement petit, pas très costaud, je n'attirais pas la sympathie des autres garçons de mon âge, qui préféraient alors jouer des matchs de Baseball. De mon côté, mon truc, c’était la danse. J’en faisais déjà depuis que j’avais 7 ans, et cela m’amusait  bien. Cela m’avait aussi valu une bonne popularité auprès de certaines filles de la classe, avec qui je reproduisais les chorégraphies les plus populaires du moment. Le rêve se développant alors de vouloir devenir une idol, le danseur principal d’un groupe de Kpop. Idée folle, il faut bien l’admettre.

Mais que se passe t il alors quand la jalousie prends le pas sur la raison, quand les autres camarades de classe ne peuvent pas supporter de voir qu’il y a des personnes qui semblent être meilleurs que vous en apparence? Car je n’étais pas meilleur au fond, loin de là.
Alors c’est à la sortie des cours, dans un coin de la cour que plusieurs d’entre eux, Lions, Loups et Hyènes réunis, se regroupaient, pour me frapper, pour que je leur serve de défouloir, sans aucune justification aucune.

Encore…
Et encore…
Et encore…

Les écrit sur la table me traitant de loser, de bon à rien, ils fusaient…
Et je les ignorais.
Car à quoi bon s’acharner, tenter de se défendre dans ce genre de situation? C’est ce qu’ils veulent, une araignée considère toujours la vision d’un insecte dans sa toile, qui se débat, comme futile, et appelle cette dernière à venir faire encore plus de mal. Mais jetez un bout de bois dans la toile, et l’araignée sera désintéressé, car cela ne bouge pas, ne se débat pas, ce n’est pas vivant.

Attaquez moi autant que vous le souhaitez, je peux bien le supporter. Quand le Diable vous a déjà tout pris, au final, les lions, les loups et les hyènes, ce n’est pas si effrayant que ça.