Nom : Jung-Li
Prénom : Pitchou
Age : 22 ans
Origines : Coréennes & Indiennes
Situation : Riche (merci papa)
Classe : Architecture (Paysagiste multimédia) & 2ème année
Job : Aucun
Orientation sexuelle : Homosexuel (qu'il sait bien cacher, tout le monde le pense hétéro).
Feat : Phichit Chulanont de Yuri On Ice

▬ Tu aimes les sucreries et pâtisseries, mais te force à pas beaucoup en manger
▬ Tu as deux hamsters, un qui se nomme Hamtaro et l'autre Hamiral
▬ Tu lis beaucoup de doujinshi, mais en cachette
▬ Tu adores les comédies musicales
▬ Tu es un pro en codages, que ce soit pour des forums ou des sites web
▬ Tu as peur des gros chiens
▬ Tu aimes un peu tous les style de musique
▬ Tu as horreur de la couleur rose

Tu n'es pas ce que tu montres au quotidien.

Les belles fringues, cette coiffure impeccable, ces rires et sourire à tout-va. On a cette image de toi, d'un jeune homme plein de vie, d'énergie, qui passe son temps à photographier tout et n'importe quoi. Quelqu'un d'impatient, curieux, et qui souris sans cesse. Un jeune homme ouvert, blagueur, avec une oreille attentive et toujours ce petit mot pour rire. Tu as ce charisme dont les élèves ont besoin pour vivre dans cette école, cette façon de te comporter qui te permet de te fondre dans la masse et de te faire apprécier des autres. Tu es cette personne qu veut le bien autour de toi, qui va vers les autres et fait comme si tout allait bien. Cet homme qui ne semble pas être touché par les moqueries, qui prend les choses à la légère rien que pour énerver ceux qui parlent derrière lui. Cet être intelligent mais pas trop, qui ne dit pas à voix haute à quel point à côté de toi, les autres sont que des coquilles vides.

Cette surface est parfaite, presque intacte, rien ne semble fissuré, ni sale.

Mais bien sûr, tout ça, ce n'est pas toi.

Tu es plutôt ce jeune homme casanier, qui aime rester devant un écran à s'occuper de ces affaires. Ce jeune homme rondouillard, avec d'énormes lunettes sur le pif, à préférer la compagnie de ses hamsters aux humains. Tu es ce jeune homme qui aime manger des cochonneries, devant un bon film ou une énième série. Ce jeune homme qui passe ces soirées devant des stream de jeux vidéos, ou à coder des sites ou des forums. À lire, apprendre, découvrir. Un être très intelligent, qui enregistre tout immédiatement, une vraie bibliothèque. Tu es cet être imparfait, que ton père a refusé de continuer à voir.

Il t'as façonné à son image.

Alors tu te caches. Tu mets ces lentilles de contact à la place de tes lunettes, tu te fais régulièrement coupé les cheveux, tu fais du sport pour ne pas re avoir ces poignets d'amour qui viennent beaucoup trop facilement. Tu te forces à sortir, voir des gens. Te force à sourire, rire aux blagues même les plus nulles. Tu joues le mec parfait que tes parents veulent tant voir, tout comme ta sœur qui elle, a toujours été parfaite, contrairement à toi, qui est de base qu'un simple adolescent qui veut profiter de ses passions sans devoir faire le coq devant un ramassis d'hypocrisie.

Tu hais l'hypocrisie.

Mais tu aimes tes parents, ta famille. Tu es censé les rendre fier, être à la hauteur. Ne pas leur faire honte et dégrader la réputation de la famille. Beaucoup de fois tu t'es demandé pourquoi tu n'es pas né dans une famille lambda. Mais tu te sens toi-même honteux d'avoir peur de l'inconnu, de ne pas vouloir les quitter eux et leur fortune et d'être livré à toi-même. Tu es attaché à ce confort. Beaucoup trop.

Pour résumé
En publique, il est un jeune homme bien coiffé, habillé avec de la marque, un style bien à lui. Un est souriant, fêtard, à l'écoute et très curieux. Toujours avec son téléphone à vouloir tout photographier, savoir tout sur tout le monde. Il mange très sainement et fait beaucoup de sport. Il n'est pas du genre à se battre et préfère éviter les ennuis.

Dans l'intimité, c'est un garçon plutôt casanier, avec d'énorme lunettes de vue sur le nez (il est totalement myope), les cheveux en pétards, des survêtes de sport, souvent des vêtements vieux et usés. Il passe son temps, certes à étudier, mais aussi coder, lire et apprendre d'avantage sur le monde. Il a un pseudo sur le web qui est "Hamstark". C'est quelqu'un de très intelligent qui ne le montre pas forcément. Il aime manger des cochonneries et est très gaga des animaux, surtout de ses hamsters. Il aime les hommes, mais sait qu'il ne peut pas le montrer. Seul sa sœur sait pour sa sexualité. Il se ment à lui-même en allant vers des filles, mais est dégoûté par l'acte.

Son père a décidé de le reprendre en main et de le façonner à son image. Très riche, il refuse que son enfant entache la réputation de sa famille et veut qu'il suive l'exemple de sa sœur.

« Tu es différent de nous. »

Cette phrase résonne encore dans ta tête, même après tant d'années passées suite à cette phrase. Ton père t'a toujours fait comprendre que tu es l’intrus, celui qui n'est pas comme tout le monde. Si ta sœur s’en est bien sorti aux yeux de ton père, toi, tu n'as pas fait ce qu'il veut.

La perfection.

C'est un mot que tu as toujours détesté. Mais on te l'a toujours rabâché. Tout autour de toi, c'est les apparences qui sont toujours récompensés.

Tu es né en Inde, dans une famille très riche. Ton père, un grand homme d'affaire Coréen, et ta chère mère, une Indienne, venant d'une famille plutôt aisée. Tu es le deuxième enfant, né un an et demi après ta grande sœur, qui aujourd'hui est toujours autant de ton côté, contrairement à ton père. Votre mère, elle.. À toujours été une femme effacée, silencieuse. Approuvant les dires de votre père sans jamais le contredire. Un simple symbole maternel. Votre père a toujours été la plus grande figure de cette famille, imposant ses choix, donnant des ordres qui ne doivent pas être contestés.

Pourtant, tu as essayé de passer entre les filets. Te diriger vers quelque chose que tu aimes vraiment. Très tôt, l'on s'est rendu compte de ton intelligence. Tu as toujours été un gamin qui se débrouillait très bien, de la maternelle jusque maintenant. Tout ce que tu lisais, tu l’enregistrais presque automatiquement. Et tu le savais. Alors tu essayais de ne pas trop en faire, faire même exprès de faire quelques fautes par ici et par là. Pour ne pas trop te faire remarquer.

Dès l'instant où tu as connu l'informatique, ce fut un nouveau monde qui s'est offert à toi. Très vite, tu t'es découvert une véritable passion. En naviguant un peu partout, peu à peu, tu commençais à découvrir le code... Tout d’abord via les forums, puis apprendre le codage de site web et autres plateformes. Ce fut un véritable jeu d'enfant pour toi d'apprendre ce genre de choses, surtout si en plus tu aimais ça. Tu te coupas doucement du monde, t'émergeant dans celui du web, préférant largement discuter avec les autres derrière un écran qu'en face-à-face. Tu étais cet adolescent dans sa bulle, à la recherche d'une autre vie, d'éviter la dure réalité. Mais tu aimais ça, tu aimais surfer sur le net et en apprendre d'avantage sur l'informatique. Coder, discuter, apprendre. Et tu t'éloignais de l'image du garçon parfait que ton père voulait que tu sois. C'est même sur un forum que tu rencontras ton premier amoureux. Et pas amoureuse. Bien qu'au début tu te sentais anormal, c'est presque naturellement que tu finissais par accepter ton orientation.

À tes dix huit ans pile, son poing avait avec violence frappé la table, en plein dîné familiale.

« [...] Tu vas me couper ces cheveux. Enlever ces lunettes immondes et mettre des lentilles de contact. Faire du sport pour fondre toute cette graisse hideuse et difforme. Sortir pour rencontrer de vraies personnes. [...] »

Mais papa ! Ça ne fonctionne pas dans cette famille. Seul le plus vieux -et le seul véritable fortuné, décide. Tu n'es rien dans ce monde t'as t-il dit, fais en sorte que l'on se souvienne de toi, tant que c'est en bien.

Et en « bien » il voulait dire, avec hypocrisie et perfection.

Tu n'eus pas ton mot à dire. Si tu voulais garder cette vie confortable, il fallait que tu te plies aux règles.

Alors tu mis ces lentilles. Tu te coupas les cheveux, pris soin de ton visage... Et passait ton service militaire, qui, mine de rien t'as aidé à retrouver une ligne correcte et une demi-confiance en toi. Parce que... à quoi bon ? Tous ces changements étaient faits pour faire plaisir à ton père et son désir de rendre tout factice autour de lui. Tu étais une simple poupée modulée par ses soins. Garde de robe complètement changée, un style qui, même s'il te plaît un peu, n'est pas toi, tout simplement.

Tu n'es pas cet homme parfait.

Et pourtant, tu le laisses faire. Tu marches sur ses pas, tu te transformes en un être répugnant. Mais ta chère sœur, est toujours là pour écarter les nuages et te baigner de sa lumière protectrice et chaleureuse.

Qu’est-ce que tu fais dans cette école ?

Au fond, tu le sais. Il t'a mis dans la même école que ta sœur. Une école où, comme il aime, les apparences priment sur le reste. Tout fonctionne par popularité et ce n'est pas parce que tu es intelligent et passionné que tu réussis forcément à la sortie de cette école.

« Choisit la filière que tu préfères, je m'en fiche. Mais excelle dans cette dernière et montre le meilleur de toi-même, ne nous déçois pas. Fais honneur à la famille. »

Alors tu le fais. Tu montres ton plus beau sourire, tu ris même quand ce n'est pas drôle. Tu te forces à faire régulièrement du sport, t'occuper de ton visage, de ton corps. Tu travailles pour une filière dont tu n'as presque trop peu d'intérêt, mais qui se rapprochait au mieux de ce que tu aimes réellement. Tu t’entraînes souvent devant le miroir, à faire des sourires faux, mais qui paraissent naturel. Tu te surprends même à t'épiler les sourcils. Tu regardes de loin ces hommes que tu ne peux t'empêcher d'admirer, certains de désirer. Ce monde factice te dégoûte, mais t'attire en même temps. Tu donnerais tout pour pouvoir montrer le vrai toi, et de faire ce que tu veux réellement.

Mais il t'observe.

Ils attendent que tu fasses un faux pas.

Tu continues en cachette, lors de tes courts moment de repos, à accorder du temps à ta véritable passion, et abandonner cette apparence insupportable pour être toi. Mais ces moments se comptent sur les doigts d'une main.

Si seulement tu étais né dans une famille modeste.