Facts◘◘◘ Mange très vite (peut engouffrer un hamburger d'un kg en une minute) ▬ adore cracher sur les différents chans de stream et autres plateformes pour rabaisser les autres ▬ sait casser des noix avec ses paumes de main ▬ est très maladroit avec les filles ▬ est par contre très adroit dans son travail et en danse ▬ a un shiba inu nommé Starksi ▬ Déteste les enfants ▬ adore les bonnets , dont de noel ▬ adore noël tout court ▬ déteste la chaleur, il ne la supporte pas ▬ a déjà craché dans la bière d'un type qu'il détestait ▬ est victime de coups physiques et moraux depuis très jeune ▬ ne s'aime pas ▬ n'aime personne ▬ son plat préféré est le Bulgogi de porc ▬ se force à aimer la K-POP ▬ Danse chez lui, étudie les chorégraphies devant la télé ▬ Danse avec son chien ▬ ne sait pas se coiffer ▬ a un rire contagieux ▬ a déjà cramé les poils de queue d'un chat ▬ fait beaucoup trop de bétise, même encore à ses 20 ans ▬ Parle français, Coréen et un peu l'anglais ▬ vierge.. ◘◘◘
Sheer Etudiant
Apparence
Taille
Intelligence
Popularité
Bagarre
Libido
◘◘◘ Sale caractère ▬ Incapacité à se montrer tolérant ▬ Impatient ▬ Cynique ▬ Grossier ▬ Connophobe ▬ fillophobe ▬ ecervelophobe ▬ râleur ▬ de mauvaise foi ▬ Encaisse les emmerdes avec facilité aujourd'hui ▬ prêt à défendre celui qu'il juge être la victime ▬ Amoureux de quelqu'un ▬ Obsédé par le physique, la k-pop, la perfection coréenne ▬ sait qu'il possède une obsession malsaine ▬ sait qu'il s'oublie ▬ a l'intelligence émotionnelle ▬ a une relative intelligence pour tout ▬ est très doué pour la danse ▬ a juste trop de kilos et de boutons sur lui ▬ déteste les commères ▬ les pestes ▬ rôte très fort ▬ est facilement gêné quand on le touche car peu habitué au tactil ▬ a du mal à croire en la gentillesse de quelqu'un ▬ méfiant donc ◘◘◘
Le backgroundJe n'ai jamais été accepté depuis ma naissance. J'ai beau chercher loin dans mes souvenirs un moment de douceur avec ma mère ou mon père mais rien n'apparaissait sinon un dédain certain de la part de mon entourage. Déjà à 5 ans, j'arborais des rondeurs au niveau du ventre et des joues. On avait dejà commencé à me surnommer "petit cochon" à l'école.
... Et je ne parle pas de la Corée, puisque mon enfance s'est déroulée en France. Ma mère me parlait énormement de son pays d'origine, la Corée du sud mais mon père lui n'en avait cure : il détestait ce pays.
Peu importait.. j'aurai pu devenir ce gros porc qui harcèle les filles, ce petit con d'élève qui se fraye un chemin dans la société de l'enfant en construction, mais j'ai préféré m'enliser dans un monde artistique renfermé, qu'à l'époque on méconnaissait encore. J'ai une soeur de deux ans mon ainé. Elle a hérité d'un prénom Français vu qu'elle y est née.. Mais pas moi. Ou en tout cas, pas sur ma carte d'identité. On m'appellait Jerôme parce que c'était mon prénom francisé, mais mère m'appellait Seojun, et ce n'était pas prêt de changer pour elle.
Plus le temps passa néanmoins et plus je sus, au fond de moi, qu'elle ne resterait pas en France.
... le jour J arriva quelques mois plus tard. Elle m'emmena avec elle, loin de mon père, loin de ma demi-soeur... j'étais sûr de ne jamais la revoir. Et elle-même savait, vu l'absence totale de lueur d'espoir dans son regard.
Jamais mon père n'avait imaginé que sa femme prendrait ses clic-et ses clacs et couperait à jamais le lien qui les unissait jusque là.
Au fil du temps, je grandis à Seoul et je découvrai un autre univers. Au début, j'eus pensé que mes camarades de classe m'accepteraient, que ce monde-ci se differencierait de celui de la France.
Grossière erreur. Ce fut pire. Ils m'ignorèrent, ils me snobèrent.
Au bout de quelques années, je finis par craquer. Par détester ce qui m'entoura. Même si ma mère était la plus apte à m'aimer, elle n'était pas tout à fait capable de me le montrer. Tantôt elle m'ignorait, tantôt elle me défendait, tantôt elle me disputait...
J'ai cédé à la méchanceté. J'ai commencé à répondre lorsqu'on me parlait mal. D'abord avec les garçons, ensuite les filles.. Puis j'ai fini par me rébeller même auprès de mes professeurs. Malheureusement, avec ce genre de comportement, ma mère en subit les frais. Je me fis jeter de l'école... et elle perdit l'argent dans lequel elle avait investi pour moi.
Ce fut à ce moment ci que je me rendis compte de ce qu'elle faisait pour moi. A mes 12 ans, je me repris en main, j'étudiai tout mon saoul chez moi et une fois que la situation se stabilisa entre ma mère, moi et le nouvel hôte qui me servit de père, je retournai dans une nouvelle école.
Mon meilleure ami, l'harcèlement, refit son retour, lui. J'avais beau avoir de bonnes notes, j'avais beau montrer à ces nouveaux professeurs que malgré mon renvoi j'étais devenu bon en classe, mais tout le monde me regardait de travers. Certains m'évitaient par peur, quand d'autres prenaient plaisir à me faire des croche-pieds, à me pousser dans les escaliers, à me laisser seul au sport.
Alors j'optai pour une autre solution : critiquer. Rabaisser. Je jouai leur jeu, je developpai ma répartie, à tel point que je fus offensant. Je fis mine basse quand les professeurs étaient là, et je l'ouvrais plutôt quand mes homologues me cherchèrent des noises.. Jusqu'à attirer l'admiration chez certains.. dont des losers. Losers avec lesquels je formai un groupe. Mes 14 ans furent mes plus chouettes années. J'eus même pensé à cette époque que rien ne changerait... mais malheureusement je pris encore plus en poids, je grossissai à vue d'oeil, je m'enrobais grassement tel un cochon bien dodu, mon visage s'étant parsemé de boutons et de pustules à en faire vomir un saint...
Puis surtout.. je me fatiguais trop vite.
Tout ça me fit perdre ma crédibilité en cours, je ne sus plus me concentrer et mes notes dégringolèrent.
Nous ne fûmes qu'un petit groupe avec lequel j'apprenais à vivre... et rien ne changea pendant des années, sinon mon désir de maigrir. De faire du sport.
Je m'y essayai quelques fois, sans volonté aucune. C'était difficile, c'était épuisant. Pourquoi je me tuerai à la tâche quand je pouvais manger des glaces devant la télé ?
Et puis à mes 17 ans, j'eus une conversation avec ma mère. Conversation qui, contre toute attente, m'apporta des réponses essentielles à ma vie : que souhaitais-je faire dans le futur ? C'était vrai, j'aimais les jeux-videos, j'adorai m'occuper de Starksi, notre dogo gros poil, j'adorais aussi insulter les chans de LOL .. bref j'avais des passions très sympa mais qui ne me mèneraient à rien. Alors en y reflechissant, j'avais soumis l'idée de faire du streaming. J'étais bon joueur, je raflais tous les trophées dans toutes les games que j'entamais, tout le monde m'admirait en cop et lan, mais quelque chose me manquait. Déjà parce que ce n'était pas un vrai projet.
Quand je commençai le projet de monter une chaine youtube, mon nombre d'abonné n'atteigna même pas les 100 personnes. Quand bien même un ami m'eut poussé à perserver, tout fut en vain.
A mes 18 ans, je fus engagné chez Starbucks avec beaucoup de chance. Mon physique disgracieux fut un frein à mon accession au travail, mais ma mère fit jouer de ses liens pour me faire rentrer... et.. je me fis à cette bulle de dur labeur avec une facilité déconcertante. Pas qu'on ne m'engueula pas, au contraire, j'étais celui qui recût le plus d'ordre, de reproches, mais pourtant ils me gardèrent. On se partageait les tâches dans le respect et la dynamique empêchait tout bonnement les railleries de mes collègues. Ce fut la première fois où je ne subis aucune brimade, ou peut-être quelques regards de jugement, sans pour autant que cela me froisse. Je perdis d'ailleurs en deux mois quelques kilos. J'étais passé de 130 à 120 kg. Et cela me permit de reprendre gout à la vie.
Jamais l'idée du suicide ne m'avait effleuré, en revanche, je pense que je pourrai être prompt à tuer quelqu'un si je finissais mal. Je détestais à un tel point l'humanité que je jurai ne percevoir aucune once de gentillesse en elle. Je ne croyais pas aux dramas, je n'imaginai pas rencontrer l'amour une seule fois dans ma vie.. c'était quelque chose d'inaccessible.
L'année suivante, je la passai avec l'excitation de retrouver mon travail. J'eus même fini par négocier avec mon employeur pour m'ajouter à leur planning certains soirs de semaine.
Dix huit ans dejà et j'étais toujours aussi moche, toujours aussi gros, toujours aussi grossier. Je regardai les gens avec aucune gêne, je me touchais les trous de nez sans me préoccuper de l'avis des autres, je me grattai les fesses.. quand ca me piquait sévère.
J'étais complètement dépourvu de charme, de classe, de savoir-vivre en société. .. Et pourtant, je crois bien qu'une fille a fini par m'apprécier. Elle était petite, elle me suivait partout. Elle voulait faire ami ami. J'étais pas fou, je savais faire la différence entre une pouffiasse aux intérêts fourbes, et une innocente demoiselle. Parce que je l'avais defendu devant d'autres filles. Bien qu'elles m'eurent toutes taillées sur mon physique, je leur mis misère sur les quelques imperfections de leur physique et mental. Depuis, Na-jun devint ma première amie fille. Par reconnaissance je présumai.
En rentrant du travail, ma mère me fit une surprise qui révolutionna ma vie : elle m'apprit avoir suffisamment d'argent pour me payer mes deux première années à la NIU, une université professionnelle pour les amoureux des arts médiatiques. .. Et dont je lui avais parlé parce que la classe Stream m'avait fait de l'oeil. .. Jamais néanmoins j'avais estimé pouvoir rentrer dans cette école.. surtout pas avec mon physique.
J'étais aussi heureux qu'effrayé. J'appréhendais le retour d'un harcèlement là bas, que je ne saurai peut-être pas maitriser.
Les mois qui suivirent m'incitèrent à mettre de l'argent de côté pour achever le paiement de la troisième année. .. Et j'y parvins. Septembre, 19 ans, j'entrai à la fac, à Busan. Je cachai aux yeux de tous l'existence du logement desastreux dans lequel je vivais et qui me permit de survivre sans me retrouver à la rue, puis j'allais en cours, tous les matins. En me refermant. En subissant. J'étais plus rien d'autre qu'une boule de nerfs, un amas d'énergie negative. Classe de stream.. Ce fut la pire idée de ma vie.
Les filles étaient toutes au top dans cette classe, mais ce fut à mon sens celles dont la répartie chevauchait presque celle des pimbeches de la téléréalité française.
Je me fis souffrance pour tolérer tant bien que mal les coups en douce et les blessures physiques faites à mon encontre pendant un an. J'étais motivé à arrêter après cette première année. Cette fac concentrait tout ce que je haïssais le plus au monde. A tel point que c'en fut viscéral. Et la seule chose qui me tint fut starbucks.. bien qu'apercevoir les tronches de cake des autres élèves pendant mon service amoindrirent mon plaisir.
Puis un jour, peut-être un mois avant d'en finir avec ce cauchemar, un mois avant la fin de mes études entières et avant mon désir de faire ma vie au Starbucks, mes pas me trainèrent involontairement jusque dans la classe de danse. La salle était vide ; je me suis pris à faire quelques mouvements maladroits devant l'immense miroir. Et dans ce dernier, j'apercus le reflet d'un homme. Très bien fait, sûr de lui. Il ne dit rien, il me fixait en semblant réflechir.
Ahh, j'attendais la remarque cinglante de mon incapacité à danser, pour ne pas dire de mon incapacité à respirer comme les autres. N'ayant pas la foi d'attendre ses remarques, je chargeai pour partir mais il ferma la porte devant mon nez et me tapota l'épaule à me lâchant des paroles étranges. " T'es doué".
Je crois bien que ce fut la chose la plus stupide que j'eus entendu de toute ma vie. Doué. Moi. En danse ? Si c'était une raillerie, elle était bonne. Mais l'homme se mit à danser devant moi, à me reprendre. Dans ma gestuelle balourde. Puis il attendit que je réitère. C'était mort, j'attendis, les bras croisés. Mais le quart d'heure passé, je me pris d'impatience et recommençai ma danse en prenant à peine en compte ce qu'il m'avait montré. ... Il me toucha les bras, il me donna la justesse du mouvement, et il me lâcha surtout " Tu es fait pour ça. Tu as le rythme, il suffirait que tu perdes du poids pour devenir un idole".
Les jours qui suivirent m'apprirent deux choses : les filles ne furent plus les seules à m'émouvoir ou à m'émoustiller. Je m'étais entiché d'un homme dont je ne connaissais même pas le nom. Secundo, je me surpris à découvrir mon level d'adaptation à un nouvel environnement. A un nouveau rêve. Parce qu'à partir de maintenant, j'avais décidé de continuer et de ne pas gâcher l'investissement de ma mère.
Vingt ans. L'année suivante, j'avais déjà perdu dix kilos. J'étais encore grassouillet, 110 kg pour 1m83, ca se voyait trop. Mais je m'étais fait une promesse : je deviendrai danseur. Les cours furent si rudes au debut que je finis à l'hopital pour insuffisance respiratoire légère. Parce que je me donnais beaucoup trop et que mon corps ne suivait pas. Mais à mon retour, j'y allais plus doucement et tendais à apprendre ce qu'on appelait la patience. Personne ne m'aimait en classe, le bashing perserverait, bien que le professeur de Danse semblait croire en moi. Comme s'il avait pu voir l'espoir d'une possible réussite, à l'instar de cet homme qui m'avait fait rêver. .. Homme dont j'avais cherché des informations.. homme dont mon attirance pour lui avait fuité dans l'école même.
L'insulte préférée des élèves passa de "grassouille" à "gros pd", ni plus ni moins. Quoi de mieux que d'envelopper deux tares en une. Si je finis tout de même par me faire des potes eux-même rejetés de la société, la finalité de mon oeuvre fut celle-ci : devenir le meilleur ; devenir plus beau qu'eux ; devenir plus fort qu'eux et ensuite, me venger d'eux. Je m'en fis la plus douloureuse promesse... en évinçant complètement mes loisirs, mes passions, en m'insuflant l'obsession de ne m'intéresser qu'au physique, qu'à l'esthéticsme, à la beauté et au superficiel.
Si bien que j'appris doucement à me maquiller, en douce, à dissimuler les boutons de mon visage, à affiner mon visage. 100kg. J'étais encore trop -trop trop trop- gros. Mon mode de pensée changea, je ne fus plus moi-même. Je devins hautain, cassant, je me rebellai.. Je vivais entièrement pour cette école, et, devenir parfait fut mon obsession et aboutissement le plus ultime qu'il soit.
re-bienvenue, je sent qu'on va bien rigoler avec ton personnage, Bon courage pour ta fiche ! 
Mis à part, je suis sous le charme de ce jeune homme grassouillet un peu détestable. Tu sens qu'il n'a pas eu une vie facile même si en soit ça ne justifie en rien le comportement odieux qu'il peut avoir parfois. J'ai aussi beaucoup aimé les soi-disant phobie qu'il aurait. J'ai vraiment beaucoup ris sur cette partie là. En vrai, mine de rien, on s'attache beaucoup à ton personnage. Tu as envie de le réconforter ou juste de devenir son ami et puis PAF tu te fais insulter. Je trouve qu'on retrouve l'esprit Cartman ce qui en fait d'ailleurs un très bon choix d'avatar. J'ai hâte de voir ce que tu vas nous montrer en RP mais je ne m'attends qu'à du bon. 