Nom : Murduson
   Prénom : Jeremie
   Age : 26 ans
   Origine : Anglaises par le père, Mexicaines par la mère.
   Situation : Moyen
   Classe : //
   Poste : //
   Job : Infirmier scolaire
   Orientation sexuelle :  Indéterminée
   Feat : Romano/South Italy - Hetalia

• Quand il pleut, il a parfois son genou qui tire plus que la moyenne.
• Il lui arrive d'avoir des douleurs fantômes de façon cyclique mais imprévisible.
• Il fait de la méditation.
• Il suit un régime végétarien.
• Il tient odieusement bien l'alcool.

   

Jeremie, c'est le mec doux et bienveillant qui veut surtout que le monde aille bien. Sans verser dans la mièvrerie, il sera là si vous avez besoin de parler, là si vous vous êtes fait mal pour vous soigner. Il prend son travail très à cœur, peut-être trop parfois.

Désirant plus que tout honorer la mémoire de sa mère, il fait de son mieux pour remplir les prérequis de son travail. Jeremie se fiche pas mal que des rumeurs courent sur lui, il est habitué depuis le temps. Il est détaché de tout ça. En revanche, que d'autres en souffrent, ça a tendance à l'agacer prodigieusement. Toutefois il ne lèvera pas le ton et ne hurlera pas, ce n'est pas dans son tempérament.

C'est un adulte sain dans sa tête, même si le point noir notable serait qu'il ressent parfois une grosse solitude, ici, dans ce pays qui n'accueille pas toujours bien les étrangers tels que lui. Mais il se fait une raison et se dit que ce ne sera pas le cas toute sa vie. Un jour il partira. Mais il doit déjà faire ses preuves ici.

Niveau particularités physiques, on parle déjà de son tatouage qui lui prend une partie de l'épaule, de l’omoplate et du bras. Trace peu glorieuse d'un passé qu'il regrette et auprès duquel il ne retournera jamais, il se refuse à le faire retirer pour se rappeler d'où il vient et les choix qui l'ont amené à se trouver ici. Heureusement, puisqu'il porte constamment des choses à manches longues, personne ne peut le voir au travail et ça lui convient bien comme ça.

Ensuite et surtout : Jérémie est handicapé. Ou plutôt, il a perdu dans un accident de voiture une partie de sa jambe droite, jusq'au niveau du genou. Il porte depuis près de dix ans maintenant une prohèse qu'il ne cesse de rendre plus sophistiquée à chaque amélioration et n'a plus besoin de canne depuis des années pour marcher correctement. Une personne ne sachant pas qu'il porte une prothèse ne verra pas la saccade de sa démarche dans la rue, légère mais bien présente. Il faut savoir ce détail pour remarquer qu'en effet, il penche peut-être un pe uplus d'un côté que de l'autre lorsqu'il déambule. Mais au delà de ça, rien à signaler.
   

• Jérémie dans le Northfolk, bien loin de la Corée. Son père est anglais et sa mère mexicaine. Ils se sont rencontrés lors d'une soirée dansante, ce fut le coup de foudre assuré. Leur idylle démarre vite et bien, leur unique enfant voit donc le jour un peu plus d'un an et demi après l'officalisation de leur relation.

• Jérémie a cette chance immense de n'avoir à vvire aucun traumatisme pendant sa prime enfance. Ses parents sont unis, s'aiment et le couvre d'amour. On ne saurait rêver mieux. Dans leur petite maison de banlieue, ils écoulent des jours heureux.

• C'est vers ses douze ans que tout commence à déraper. Sa mère tombe malade, un cancer. Jérémie accuse très mal la nouvelle. Ses notes à l'école chutent et il commence plus ou moins malgré lui à fréquenter les mauvaises personnes de son collège. Les caïds, ceux qui s'y croient.

• Il obtient son tatouage à quinze ans, alors que ses relations avec ses parents sont de plus en plus mauvaises et que l'état de santé de sa mère empire de jour en jour. Mais il ne veut pas en entendre parler, Jérémie, il veut s'échapper de cette réalité qui veut essayer de le broyer. Alors oui, il fait des conneries, Jérémie. On appelle ça les mauvais choix, sans doute.

• Pourtant, un soir, l’hôpital appelle son père pour lui dire de venir rapidement au chevet de sa femme. Elle s’éteint. S'il veut la voir une dernière fois, c'est maintenant. Alors, Jérémie et son père roulent surement trop vite sur cette nationale et s’engueule de plus belle.
Ils verront la voiture du chauffard une seconde trop tard.

• Lorsqu'il se réveille, Jérémie ne comprend pas tout de suite où il se trouve. Il est dans le brouillard mais il voit son père, un bras dans le plâtre, auprès de lui. Son père finira par lui expliquer que la voiture à fait une embardée de folie dans un fossé et qu'il s'est retrouvé éjecté du véhicule, sur la route. Il souffre de quelques côtes fracturées, de contusions un peu partout et surtout... Il lui manque une partie de sa jambe droite.

Jérémie ne ressentira pas la douleur immédiatement puisqu'il est piqué à la morphine, mais il sentira un sentiment de panique le prendre au corps, tout entier. D'autant plus qu'ils ne sont pas arrivés à temps pour dire au revoir à maman une dernière fois. Pire encore, Jérémie ayant sombré dans un coma de quelques jours, sa mère est déjà enterrée. Il estime n'avoir pas été fichu d'être là pour elle après tout ce qu'elle a fait pour lui. De longues heures seront dépensées à pleurer cette femme extraordinaire partie trop tôt.

• Il suivra une thérapie pendant de nombreuses années de façon intensive. Du même coup il coupe les ponts avec ses vieux démons et les personnes peu fréquentables qu'il avait perçu comme une seconde famille, auparavant. La mort de sa mère l'accable autant qu'elle lui donne une motivation pour reprendre sa vie en main. C'est difficile, mais il tient bon. Les séances de rééducation ne sont pas évidentes, loin de là. Mais il n'abandonne pas, Jérémie. Il en veut, Jérémie.

• Sur les conseils de son thérapeute, il reprend des études en spécialité médicale. On regarde étrangement ce mec sorti d'on ne sait où avec sa prothèse et sa canne, mais il s'en fout, Jérémie. Il est venu là pour étudier, pas pour se faire des amis.

• Il décroche sa licence avec succès et poursuit son Master, alors. Un programme à l'étranger lui permet d'obtenir un poste d'assistant pour un médecin mécène de sa fac et il décolle pour Aarhus, au Danemark. Là, il fait ses armes et devient apprécié de ses comparses pour sa capacité d'apprentissage et ses réflexions multiples sur le domaine médical. On l'encourage à persévérer.

• Il y a trois ans, son mentor lui murmure l'idée de décrocher un poste d'infirmier scolaire afin de parachever sa thèse et lui indique qu'il connait une personne susceptible de l'engager pour cela. C'est en Corée du Sud et il doit donc apprendre la langue avant de pouvoir espérer se faire embaucher. Jérémie est intéressé et se plonge dans des cours du soir de langue en plus de ce qu'il fait de son temps libre.

• Il débarque à son poste il y a deux mois, lors de la dernière rentrée scolaire. Il attend de voir ce que ça va donner sur le long terme.
   

Kaösmontre, 29 ans, j'ai connu le forum par un partenaire (mais je sais plus lequel déso ;; )